Avec ses rangées de menhirs, Carnac, sur la côte sud de la Bretagne, fascine depuis longtemps l’homme. Le long du côté nord de la ville, environ trois mille pierres dressées, appelées menhirs en français, s’étendent en alignements sur plusieurs kilomètres. Les trois alignements principaux sont Le Ménec avec 1 169 pierres, Kermario avec 1 029 pierres et Kerlescan avec 555 pierres.
Des dolmens, chambres funéraires de pierres verticales soutenant une dalle horizontale, sont également disséminés dans la campagne, et Carnac possède le plus grand tertre funéraire d’Europe continentale : le tumulus Saint-Michel. Les monuments mégalithiques sont partout et en visitant Carnac, vous vous familiarisez rapidement avec le vocabulaire. Le centre d’information de la Maison des Mégalithes, à côté des Alignements du Ménec, est le lieu idéal pour se renseigner ou pour réserver une visite guidée.
Entouré de mystère
En tant que chambres funéraires, les dolmens et les tumuli appartiennent clairement à la fonction universelle d’enterrer les morts. Les alignements, cependant, sont toujours entourés de mystère. Pourquoi l’homme a-t-il érigé autant de menhirs en lignes ?
Ci-après une vidéo montrant ces pierres :
Le folklore, les légendes et les superstitions abondent depuis des millénaires. Plus récemment, l’archéologie et la recherche scientifique ont jeté un peu de lumière sur la question, mais nous ne savons toujours pas vraiment avec certitude.
Se connecter au passé
Si les pierres pouvaient parler, elles auraient de telles histoires à raconter. Ils ont été érigés entre 3000 et 4000 avant JC, à l’époque néolithique, lorsque l’homme est passé de chasseur-cueilleur à fermier sédentaire et a commencé à s’installer dans les villages.
Au cours de cette longue période, il y a eu des progrès significatifs dans l’agriculture et les outils, qui ont permis à l’homme de cultiver, de domestiquer les animaux et de façonner son environnement. Le Musée de la Préhistoire, dans le centre-ville, l’explique et vaut bien une visite.